
La conférence épiscopale du Paraguay, inquiète des feux qui ont touché leur pays, interpelle le gouvernement et prie pour que Dieu envoie “une pluie abondante”.
Le Paraguay a été en proie à de violents incendies au cours de ces derniers mois. Bien que les 12 000 feux soient désormais maîtrisés, la Conférence des Évêques du Paraguay a exprimé son inquiétude et appelé le gouvernement à des “réformes structurelles”.
Les juro, que no es amarillismo y perdón si hiero sensibilidad, siento bronca. Mucha bronca por esto. En chaco la quema debe ESTAR PROHIBIDA. Hay que judicializar a los responsables.
Tengo una tristeza enorme. Esto es de ayer en el noroeste de Chaco, zona rural #Miraflores. pic.twitter.com/bjj2zzddPb— Luis Romero (@LuisChaco85) October 1, 2020
Ces incendies sont liés à une longue période de sécheresse associée à des vents forts. Mais selon Vatican News, “entre 80 % et 90 % de ces feux, parfois liés aux incendies survenus au Brésil voisin, ont été causés par des actions humaines, en particulier le brûlage de forêts, de champs et de déchets”.
Esto es apenas lo que asoma en Chaco, donde los incendios también arrasan con todo. Ya vimos al aguará guazú con el cuerpo tieso, refugiado en un shopping, todavía poseído por el ramalazo del espanto. Imaginate lo que no vemos. Lo que el fuego ya rompió. pic.twitter.com/ruKa9lITxW
— Natalia Gelós (@nataliagelos) October 4, 2020
Le secrétariat général de la Conférence épiscopale du Paraguay s’est exprimé :
“Nous pensons que ces graves situations environnementales que nous connaissons méritent des changements structurels et personnels pour tous les êtres humains, pour l’État et pour l’Église. Nous exprimons notre inquiétude face à la grave situation que nous connaissons à la suite des incendies, qu’ils soient causés volontairement ou non.”
Esto es apenas lo que asoma en Chaco, donde los incendios también arrasan con todo. Ya vimos al aguará guazú con el cuerpo tieso, refugiado en un shopping, todavía poseído por el ramalazo del espanto. Imaginate lo que no vemos. Lo que el fuego ya rompió. pic.twitter.com/ruKa9lITxW
— Natalia Gelós (@nataliagelos) October 4, 2020
La Conférence épiscopale appelle “les citoyens en général et toutes les personnes de bonne volonté à arrêter ce fléau, en évitant de brûler les ordures et les forêts, et en prenant conscience des graves conséquences qui nous affligent”.
Au 30 septembre, dans le bas Chaco (nord-ouest), forêt sèche qui abrite des tribus indigènes, 40 000 hectares de végétation avaient été dévastés.
Les évêques concluent en priant pour la pluie :
“Nous demandons aussi au Seigneur de nous envoyer une pluie abondante.”
M.C.